Trop valorisés, trop stimulés car ils incarnent la possibilité d’un avenir meilleur que le nôtre ?
Un regard bien veillant de la part des parents est naturellement une nécessité mais survaloriser son bout’ chou ne lui rend pas service car dès qu’il sera confronté à un milieu moins enveloppant, il perdra son statut d’être unique. Le mettre sur un piédestal afin qu’il fasse mieux que nous, lui donnera l’obligation d’être à la hauteur de l’attente parentale, une pression qui pourrait se retourner contre les parents plus tard.
Le stimuler oui, à condition qu’il en montre l’envie car trop de connaissances trop tôt pourraient l’angoissé s’il n’a pas la maturité affective suffisante pour les intégrer.
Toujours lui demander son avis, l’inviter dans des discussions poussées ou le mettre à égalité avec l’adulte c’est nier la différence des générations. Le parent est le guide qui pose limites et interdits et si cette différence disparaît, l’enfant ne comprendra pas pourquoi il doit obéir.
Cette nouvelle vague d’enfants est déjà ressentie depuis quelques années dans les écoles où les enseignants ont souvent tort et l’élève raison de même lorsqu’un commentaire négatif est verbalisé par un adulte, le parent saute au secours de son enfant. L’enfant toujours parfait quoiqu’il fasse, toujours excusé et souvent rarement puni pourra-t-il faire face à un monde de plus en plus critique et moqueur de l’individu. La société l’attend au tournant et là, bonjour les dégâts : difficultés à faire face à la critique, incompréhension, déprime, vivre en tant que victime et ce sera bien sûr le monde qui est injuste.
Apprenons leurs à tomber mais surtout à se relever car c’est là que réside la force de caractère ; être un battant et non une victime justifiée.
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