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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 09:27

Aux Etats-Unis, certains parents qui ont recours à la procréation médicalement assistée ne se contentent pas d’avoir un enfant. Certains, dans leur quête de l’enfant idéal, ont recours au “baby business“. Cette méthode consiste à sélectionner – en fonction du sexe du b85974_1.jpgébé à naître et de critères physiques et moraux – la personne qui vendra ses ovules ou son sperme.
 
Ainsi, des personnes font appel à des agences spécialisées dans le don de gamètes. Sur catalogue, elles ont le choix parmi une multitude de profils. La sélection des donneurs se voulant très drastique, seuls 2 à 3% des candidats seraient retenus. Illégal en France, mais possible aux États-Unis, un tel don peut rapporter de 5000 à 10 000 euros. La psychothérapeute Patricia Chalon* et la psychanalyste Lyliane Nemet-Pier** nous livrent quelques clés de compréhension sur cette pratique tant décriée.
 
PsychoEnfants : Que pensez-vous de ces agences spécialisées qui proposent ces bébés sur mesure?

L.N-P. : Il s’agit là d’une aberration. Si on commence à choisir ses enfants sur des critères de supermarché, on est mal parti…
 P.C. : Cela fait froid dans le dos déjà dans un contexte de banalisation des techniques de procréation médicalement assistée. Mais alors engendrer un enfant sur la base de l’import-export, ca n’augure vraiment rien de bon…
 
P.E. : Après tout, si la science le permet, pourquoi ne pas concevoir un enfant qui ressemble à celui de ses rêves? Quelque part, tous les futurs parents n’ont-ils pas un “enfant idéal” en tête?
 
L.N-P. : D’emblée, on est confronté à un trouble de la parentalité. A noter également que souvent les parents cherchent à réparer une blessure narcissique causée par l’incapacité de l’un des deux à avoir un enfant.
 P. C. : Cela pose de véritables questions d’ordre éthique car l’embryon constitue déjà une première étape de vie…Par ailleurs, il existe de grands risques pour l’enfant. Il se peut qu’entre l’enfant imaginaire paré de toutes les qualités – l’enfant idéalisé acheté sur catalogue – et l’enfant réel, le fossé soit trop important, voire infranchissable pour certains parents qui ont des attentes irréalistes.
 
P.E. : Si l’enfant n’est pas “conforme” à celui du catalogue, cela peut-il avoir des conséquences sur la construction de son identité?
 
L.N-P. : L’enfant surinvesti et fortement idéalisé a de fortes chances de se voir lié à l’impossible défi d’être parfait et conforme aux désirs et attentes de ses parents. Par ailleurs, sur le plan relationnel, certains parents n’arrivent pas à s’attacher car l’enfant n’est pas d’eux. Tandis que d’autres, à l’inverse, sont très possessifs comme s’ils donnaient tout à leur enfant pour remplacer le sperme ou l’ovule du tiers.
 P.C. : Il est tout à fait possible que l’enfant, en grandissant, ne corresponde pas à ce que l’on désirait de lui sur le plan physique et comportemental. Et là, il peut y avoir rejet de l’enfant, pouvant causer une grande souffrance chez ce dernier, n’étant pas accepté pour ce qu’il est. A l’inverse, il n’est pas exclu que les parents puissent être de “bons” parents. Ils pourraient même s’avérer “meilleurs” que des parents classiques car ils ont vraiment désiré l’enfant. Donc difficile de faire des généralisations…
 
P.E. : Le parent, se doit-il d’en parler à son enfant? Si oui, à quel moment est-ce préférable?
 
L.N.P. : De nombreux parents craignent d’en parler à leurs enfants par peur que ces derniers ne se sentent perdus. Mais il faut en parler, c’est indéniable.
 P.C. : Arrivé à l’âge de conscience – soit 5/6 ans – l’enfant se voit confronté à la levée ou non du secret sur les modalités de sa conception. S’il convient de le cacher ou de le dire, les avis entre spécialistes divergent, mais à titre personnel, je pense que c’est fondamental. Quand des secrets de ce type ne sont pas exprimés, il est de grandes chances que l’enfant l’apprenne de la bouche d’un tiers, donc mieux vaut prendre les devants. Par ailleurs, si l’enfant a été choisi sur des critères physiques qui diffèrent de la typologie parentale, l’enfant risque d’avoir des doutes sur sa propre provenance, pouvant causer troubles de l’identité et sentiment de non appartenance à la cellule familiale.
Psychoenfants par Caleido

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 09:52

Une étude de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), publiée le 12 juillet dans la revue The Lancet1, révèle que les enfants handicapés ont environ quatre fois plus de risques d’être victimes de violence. Explication.
 
 Pour arriver à ce constat, les chercheurs ont englobé les résultats de 17 autres études, qui portaient sur 18 374 enfants vivant dans des pays à haut revenu (Espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Israël, Royaume-Uni et Suède).  Les actes de violence étant commis par des adultes, comme les parents ou les aides familiales.
 
Il en ressort également que ces enfants ont 2,9 fois plus de risques d’être victimes d’actes de violence sexuelle. Ceux ayant une maladie mentale ou des déficiences intellectuelles seraient les plus vulnérables.
 
 Selon l’OMS, le manque d’information concernant le handicap est le principal moteur de cette violence, ainsi que l’absence de soutien social aux personnes s’occupant de personnes handicapées. Le chercheur principal de l’étude, le docteur Mark Bellis, a déclaré qu’ « il incombe au gouvernement et à la société civile de veiller à exposer et à prévenir de tels processus de victimisation ». Le cas de la petite Marina, décédée sous les coups de ses parents et qui présentait une légère déficience mentale, a rappelé qu’il fallait agir.
 
Houari Maïdi, psychologue clinicien et psychanalyste2, nous explique les raisons d’une telle maltraitance envers un enfant handicapé.
 
 Psychoenfants : Qu’est-ce qui pousse l’entourage d’un enfant handicapé à le maltraiter ?
 
 Houari Maïdi : La violence sur les enfants handicapés est générée par l’angoisse. C’est l’angoisse de la castration narcissique, c’est-à-dire une frustration du fait que l’enfant ne représente pas l’idéal que les parents s’imaginaient. L’enfant représente alors le mal et engendre de la haine. Il est aussi souvent considéré comme une partie de soi qui est négative. Mais la motivation de cette violence est bien souvent inconsciente. L’adulte qui maltraite est conscient de ses gestes mais ne sais pas pourquoi il est violent.
 
P.E : Pourquoi l’enfant handicapé est-il plus victime que l’enfant valide ?
 
H.M : Parce qu’il demande beaucoup d’énergie et donc, il fatigue plus les parents. Bien souvent, les enfants handicapés mentaux sont déconnectés de la réalité. Ils ne comprennent pas ce qui leur arrivent et ne réagissent pas. Cela peut être source de frustration pour les parents qui cherchent un moyen de faire réagir l’enfant. Quant aux enfants handicapés physiques, ils risquent de susciter une violence chez les parents qui peuvent se sentir dérangés par un physique difficile à accepter.
 
P.E : Sont-ils, plus que les autres enfants, des enfants symptômes3 ?
 
 H.M : Ils le sont car ils font l’objet d’une concentration des conflits. Il arrive qu’un enfant handicapé soude une famille, mais dans les cas où il y a de la violence, c’est rare. Il sert alors de bouc émissaire d’une manière insensée, comme peut l’être la violence.
 
 P.E : Que faire pour prévenir cette violence ?
 
 H.M : Dans ce type de situation, les parents sont souvent seuls. Ils sont dans une relation fusionnelle avec l’enfant et il n’y a donc pas de séparation. Il faudrait donc un tiers qui médiatise cette relation, pour extérioriser ses émotions mais aussi les comprendre. Il faut créer une triangulation pour prendre du recul sur les rapports parents/enfant.  Il est important de mettre des mots sur cette violence et ses raisons.
Psychoenfants par Caleido

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 11:39

38183982_primainfanzia.jpgBonne nouvelle pour les bébés nés en automne ! Selon une étude de l’Université de Chicago, ils auraient une plus grande longévité que les autres et auraient plus de chances d’être centenaires.

L’environnement, facteur clé
 
Pour parvenir à cette découverte étonnante, les chercheurs ont effectué un travail de comparaison des dates de naissance et de la durée de vie de 1500 centenaires nés entre 1880 et 1895. Résultats : Les bébés nés à l’automne, ce “printemps de l’hiver” selon Henri de Toulouse-Lautrec, seraient plus souvent centenaires que les autres.
 Les raisons qui expliquent cette grande longévité des bébés nés en automne seraient liées à l’environnement et à la température de la saison automnale davantage propices au développement biologique de l’enfant.
 
Septembre et novembre, les meilleurs mois
 
L’étude va plus loin : il y aurait même des mois de naissance de prédilection pour vivre plus longtemps. Il semblerait que la plupart des centenaires suivis par les chercheurs étaient nés en septembre et en novembre. En revanche, ceux qui étaient nés en mars, mai ou juillet étaient les moins nombreux à atteindre les cent ans.
 Selon Leonid Gavrilov et Natalia Gavrilova, auteurs de l’étude, ces résultats s’expliquent par le fait que “les infections saisonnières qui touchent les bébés nés au printemps ont un impact sur leur santé à long terme.”Par ailleurs, « le manque de vitamines et la variation du niveau d’hormones liés à la saison printanière » seraient  également à l’origine du phénomène.

 

PsychoEnfants par Caleido

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 14:01

2175.jpgPlus de huit parents sur dix auraient déjà eu un comportement dangereux au volant alors que leurs enfants étaient à bord de la voiture. C’est ce qu’à dévoilé l’institut de sondage Opinion Way commandé par l’association Assureurs Prévention.

8 parents sur 10 en conduite « à risques »

L’autocollant « Attention, bébé à bord » pourrait bien être remplacé par « Attention, parents à bord » ! Alors que nous sommes en plein milieu des vacances et donc des trajets en voiture, ces résultats tombent à pic. Selon le sondage, 31 % des parents reconnaissent avoir déjà conduit plus de deux ou trois heures sans faire de pause.
Mais les enfants ont aussi leur mot à dire, puisque 50 % des parents disent avoir déjà eu droit à une remarque de leur progéniture, principalement sur leur vitesse ou sur leur manière de conduire. Mais les adultes le reconnaissent, ils sont 84% à avoir déjà eu un comportement à risques lorsqu’ils étaient derrière le volant.
Plus grave encore, ils sont 20% à avoir déjà utilisé leur téléphone portable en conduisant et 12% à avoir pris la route avec un taux d’alcoolémie supérieur à la limite avec des passagers.

 

PsychoEnfants par Caleido

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 09:04

 

 


lion-copie-1.jpgVedette dès le berceau
Il sait d'emblée ne pas se faire oublier. Et quand il cessera de se faire remarquer, ce sera pour mieux s'exercer aux singeries et autres pitreries, afin de rassembler son premier public. Transformer ses parents en fidèles admirateurs est son atout majeur. « Jamais sans lui et toujours autour de lui » : sa première dent est son premier trophée ! Crèche ou nourrice, pas de problème : tant qu'il a quelqu'un à épater, bébé Lion est flatté. S'il a des frères et sœurs, ce sera lui le meneur. A l'école, il tentera de se faire respecter à coups de « mon papa est le plus fort ». Quant à ceux qui veulent jouer avec lui, ils devront surtout le suivre ! Bref, si l'on n'y prêtait pas attention, l'enfant Lion pourrait rapidement virer à la graine de tyran. Mais s'il se découvre une passion, ce sera alors une graine de champion.Enthousiaste et volontaire, l'ennui est inconcevable pour lui. Si vous ne lui trouvez pas sur le champ une occupation, il sera tout à coup beaucoup moins mignon... car briller par ses bêtises risquerait de devenir son prochain objectif !

 
 
A vous de jouer !
 
- L'enfant Lion a besoin d'une passion : aidez-le vite à dénicher son violon d'Ingres !
- Mettez-le en avant dès qu'il le mérite car un Lion qui passe inaperçu développe plus que d'autres des complexes qui peuvent le fragiliser.
- Ne l'incitez pas à commander, afin de ne pas encourager ses instincts « tyranniques ». Soyez fiers de lui sans l'encenser...
- L'enfant Lion est obsédé par les apparences et peut vite devenir une « fashion victim ». Gare à votre budget !


Pour en savoir plus : Bébé Lion - Famili.fr

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 09:16

 

 

anyasag40felett490x370Une étude hollandaise vient d’établir un lien surprenant entre la taille du bébé et la position de la mère enceinte : travailler debout diminuerait la taille de votre bébé !
 
 Si aujourd’hui, de nombreuses femmes travaillent pendant la grossesse, des chercheurs de l’Université de médecine de Rotterdam viennent de démontrer que travailler debout trop longtemps aurait des conséquences négatives sur la croissance du bébé. Pour parvenir à ce constat, l’équipe scientifique a suivi les grossesses de 4680 Néerlandaises de 2002 à 2006. Résultats ? Des femmes exposées à de longues périodes en station debout durant leur grossesse ont présenté un taux plus faible de croissance de la circonférence de la tête d’environ 1 centimètre.
 
Le temps de travail mis en cause
 
À travers ces observations, ce n’est pas tellement le travail de la femme enceinte qui est remis en question mais le temps de ce travail. En effet, ces conclusions préoccupantes concerneraient également les futures mères qui travaillent entre 25 et 39 heures et plus de 40 heures : leurs bébés auraient de plus petits crânes et un poids de 148 à 198 g inférieur par rapport aux bébés de celles qui ont travaillé moins de 25 h par semaine. De plus, ces différences surviennent dès le troisième trimestre de grossesse.
 
Moins  d’oxygène pour le fœtus
 
Le professeur Burdof, auteur de l’étude, explique ce phénomène par la réduction de la pression sanguine dans l’utérus et le placenta que provoqueraient une « trop grande sollicitation physique et un moindre apport de l’oxygène et des nutriments nécessaires au bon développement du fœtus ». Par ailleurs, la position debout n’est pas recommandée pour la femme enceinte puisqu’elle augmenterait « sa pression intra-abdominale augmentant ainsi le risque d’accouchement prématuré »

 

 

Psycho enfant by Caleido

 


http://psychoenfants-actu.com/2012/07/19/grossesse-pourquoi-il-ne-faut-pas-rester-debout/

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 17:07


ar128567625927332.jpg
Depuis qu’il marche, votre enfant à la bougeotte : il court, saute et grimpe partout ! Autant de mouvements corporels qui nécessitent de véritables compétences psychomotrices. Car détrompez-vous, ces acrobaties ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air…

Les bagages sont prêts ? C’est parti ! Les vacances d’été vont être l’occasion pour votre bout’chou d’explorer de nouveaux espaces et d’expérimenter de nouveaux mouvements avec son petit corps. La montagne verdoyante, la mer bleutée, les champs de lavande à perte de vue… Autant d’environnements inédits qui aiguiseront sa curiosité et stimuleront son envie de se mouvoir. D’autant plus s’il est devenu un marcheur aguerri. Et pour cause, à l’acquisition tant attendue de la marche s’ensuit toute une série de pirouettes dont votre petit raffole, comme courir après les mouettes, grimper les escaliers ou encore sauter à pieds joints dans une marre. La particularité de ces mouvements ? Déplacer l’intégralité du corps dans un espace donné. Ainsi les qualifie-t-on de mouvements locomoteurs (pensez à la locomotive qui se déplace), et les oppose-t-on aux mouvements non-locomoteurs, comme se pencher à la fenêtre, se redresser sur une chaise ou encore s’étirer comme un chat. Quelles difficultés doit alors surmonter votre petite Clémence pour parvenir à exécuter ces acrobaties ? Info vous dit tout !
 
Une bonne coordination !

Ces activités locomotrices nécessitent des compétences psychomotrices complexes. Pour courir, sauter ou grimper, activités de motricité dite globale, votre bout’chou va devoir non seulement mobiliser des groupes musculaires importants, contracter certains muscles et en relâcher d’autres, mais également les coordonner entre eux. Prenons l’exemple de la course. Pour courir comme un pro, votre enfant doit non seulement coordonner les mouvements de ses bras et de ses jambes, mais aussi être suffisamment costaud pour recevoir sur une seule jambe le poids entier de son corps. Et si la course apparaît aux alentours de dix-huit mois, elle ne sera maîtrisée pleinement qu’à l’âge de sept ou huit ans. Il en est de même pour le saut. Pour sauter comme un kangourou, votre loulou doit parvenir à fléchir ses deux petites jambes simultanément, à propulser son corps vers le haut par une extension de celles-ci, pour ensuite le laisser retomber sur ses deux jambes qui se fléchiront de nouveau. Et le tout avec précision, vitesse et souplesse. Tout un programme qui nécessite un bon équilibre, une excellente coordination et une force musculaire de champion !
 
L’ascension de l’escalier
 
Mais ce n’est pas tout. Car rapidement se pose la question de l’escalier. Pour se rendre chez la nounou ? Une flopée de marches à monter ! Pour rentrer à la maison ? Encore des marches à escalader car l’ascenseur est capricieux ! Votre souhait ? Que votre petite Charlotte soit rapidement capable de monter les marches seule, comme une grande. Or, une fois encore, cet exercice lui demande de nombreuses compétences : propulser une de ses jambes en hauteur, avoir une force suffisante pour que celle-ci supporte et ramène tout le poids du corps sur la marche supérieure, et surtout, être doté d’un équilibre postural sans faille. Elle a 18 mois ? Sans doute est-elle capable de gravir l’escalier, en vous tenant la main, et en rassemblant ses deux pieds sur chaque marche. Elle a 2 ans ? Elle est sur le point de monter et descendre les marches seule, en se tenant à la rampe. Chic ! Vous aurez dorénavant les mains libres pour porter vos multiples sacs, en rentrant des courses ! Mais il faut attendre l’âge de trois ans, pour qu’elle parvienne à monter l’escalier, en alternant un pied sur chaque marche, et même trois ans et demi pour qu’elle en fasse de même à la descente. Pourquoi six mois de plus pour réussir à descendre ? Tout simplement parce que le centre de gravité attire excessivement le corps de votre loustic vers le bas quand il se retrouve dans le sens de la pente. Ce qui nécessite une plus grande habilité musculaire, et un sens de l’équilibre hors-pair. Tiens, l’équilibre, parlons-en !
 
Un équilibriste en herbe !
 
Ces mêmes activités locomotrices renforcent l’équilibre de votre chérubin, qui joue à son tour un rôle clé dans le développement de sa motricité. Véritable sixième sens, notre équilibre nous accompagne dans notre vie de tous les jours, sans que nous en prenions conscience. Et pourtant, celui-ci se développe dès la phase prénatale et entre en fonction à la naissance. Son rôle ? Stabiliser le paysage visuel pendant que notre corps ou notre tête exerce un mouvement. En d’autres termes, disons que notre sens de l’équilibre nous permet de ressentir que c’est notre corps qui bouge, et non la pièce dans laquelle nous nous trouvons. Pensez à la danseuse classique qui enchaîne cinq pirouettes sans vaciller ou encore à la sportive qui exécute des figures sur la poutre avec agilité. Pour info, ce sens de l’équilibre, qui nous est si précieux, provient de l’appareil vestibulaire dont les récepteurs se logent au creux de notre oreille interne. Mais voilà, comme de nombreuses autres compétences musculaires et cérébrales, le sens de l’équilibre de votre bout’chou se développe au fur et à mesure de sa maturation. En attendant… bonjour les chutes !
 
Tomber pour mieux se relever

Car oui, malgré toute votre attention et vos mesures de protection, votre petit ange n’y échappera pas. Sachez d’ailleurs que les chutes vous effraient bien plus vous que lui, votre loulou, qui demeure dans l’insouciance. Son envie de se mouvoir reste toujours plus forte que sa peur de tomber. Sûrement avez-vous déjà remarqué qu’un enfant qui vient tout juste de dégringoler, repart de plus belle. Et c’est tant mieux ! Les chutes vont lui permettre d’apprendre à sentir, à connaître, et à se représenter son corps, et ainsi à participer à l’élaboration de son schéma corporel. Mais ce n’est pas tout. Tomber lui permettra également d’appréhender au mieux la limite de ses compétences et ainsi de réajuster son mouvement pour qu’il soit plus efficace. L’apprentissage de la motricité globale, comme tout apprentissage, s’effectue donc par essais et erreurs. Comment réagir ? Là est la question ! Auparavant, certaines mamans de familles nombreuses ne trouvaient pas le temps de surveiller les plus jeunes, qui courraient partout, en totale liberté. Ils tombaient, pleuraient, se relevaient, et ce en l’absence de leurs parents. Aujourd’hui, la réalité est toute autre. Les mamans, omniprésentes dans la vie de leur enfant, sont naturellement protectrices et à l’affût de la moindre chute. L’idéal ? L’attitude intermédiaire, sans doute. C’est-à-dire lui laisser une liberté suffisante pour qu’il puisse expérimenter son corps et se tromper. L’objectif ? Rester vigilant tout en cultivant sa curiosité, son esprit d’initiative et sa débrouillardise.
 
Bien dans son corps, bien dans sa tête !
 
Depuis le début de cet article, nous évoquons majoritairement la force musculaire de l’enfant, son sens de l’équilibre, et ses compétences motrices. Toutefois, détrompez-vous. Si ces exercices sont expérimentés par son petit corps, ils concernent aussi son esprit. Car ces mouvements participent activement au bon développement affectif et intellectuel de votre loulou. Que nous en ayons conscience ou non, notre corps joue un rôle clé dans notre vie. Et toute activité physique est un excellent moyen de décharger les tensions et les frustrations issues de notre quotidien. Il en est de même pour nos enfants, aussi jeunes soient-ils. Le fait de courir après un papillon dans un champ de coquelicots ou encore de sauter dans toutes les flaques d’eau qu’il croise, lui permet de s’exprimer et de favoriser sa bonne santé émotionnelle. Enfin l’ensemble de ces prouesses contribue également au développement de son estime de soi, à la sensation d’être quelqu’un à part entière, et de vivre ses propres expériences. Sans oublier qu’il est sensible à vos multiples encouragements !
 
Vous l’aurez compris : courir, sauter ou encore grimper n’est pas chose aisée pour nos tout-petits. Ces acrobaties requièrent des compétences musculaires, psychologiques et intellectuelles, avec des répercussions sur le plan affectif et émotionnel. Vous-même pouvez l’encourager dans cette quête de la motricité. Jouez avec lui à courir, à l’attraper, à sauter comme un kangourou, à grimper sur les rochers. Stimulez son envie de se mouvoir, tout en revivifiant l’énergie qui est en vous !
 
Conseiller : Emilie Chicheportiche, psychomotricienne à Paris

Au cœur d’une séance de psychomotricité
 
« Je reçois chaque semaine une dizaine d’enfants pour une séance de psychomotricité. Dans la grande salle sont disposés des matelas, des toboggans, des ponts, et des petits escaliers, qui permettent aux enfants de courir, de grimper, de sauter, de glisser. A deux ans, les petits ne jouent pas ensemble et demeurent dans l’individuel. A trois ans, leur motricité est plus développée et les enfants entrent souvent en relation en imitant les mouvements du petit copain. A quatre ans, ils sont davantage dans la compétition et jouent à qui va courir le plus vite ou sauter le plus loin. »
 
Carole Neveux, psychologue et animatrice en éveil corporel à Paris
 
Zoom sur  son petit cerveau !
 
Le fait de courir, de sauter ou encore de monter les marches d’un escalier sont un ensemble de schémas moteurs automatiques que l’enfant acquiert avec l’expérience. Ces mouvements sont stockés dans les « ganglions de la base », zone située au centre de son cerveau. Quand un enfant saute pour la première fois, il doit mettre bout à bout toute une suite de schémas moteurs encore inédits, ce qui explique pourquoi son mouvement est gauche et maladroit. Au terme de maturation et d’expérience, l’enfant exécutera alors ces figures sans réfléchir, comme ce serait le cas pour un adulte. Ainsi, seule l’activation du mouvement (entraînant l’activation des schémas moteurs), sera volontaire.
 
Sylvain Nollet, neurologue et assistant hospitalier au CHU de Besançon
 
L’été dernier, sa motricité s’est développée à vitesse grand V !
 
A la veille de l’été, ma petite Barbara était une marcheuse débutante. Pendant les vacances, je l’ai alors conduite dans des espaces où elle pouvait tenter quelques acrobaties, sans trop de risques. Je pense notamment au sable de la plage qui amortissait chacune de ses chutes. Je m’amusais à jouer à chat avec elle. Autant dire qu’à la fin du séjour, elle avait drôlement pris confiance en son corps et avait fait d’énormes progrès !
 
Natacha, maman de Barbara, trois ans (76).

 

Psycho enfant by Caleido

 


http://psychoenfants-actu.com

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 15:13

C'est le moment idéal pour élaborer votre vocabulaire d'anglais et ainsi le partager avec votre enfant. Sur internet ou dans un dictionnaire chercher la traduction des fruits et légumes de saisons avant d'aller faire les courses.Une fois sur place amusez-vous en lisant votre liste et laissez vos enfants prendre le bon produit pour le mettre dans le caddie.

Avant la visite d'un château ou d'un musée, recherchez les mots en rapport avec cette sortie et dites les tous ensemble lors de vos observations.

Faites un liste des mots de la nature qui vous entoure et nommez ce que vous voyez.

Lisez les numéros de plaques des voitures en anglais. Excellent pour les lettres et les nombres. Ajoutez la couleur des voitures qui passent.

Tout le monde profitera de ces petits cours.

 

N'oubliez pas Basile et sa maîtresse d'anglais sur www.ludo-lidia.com qui à travers de petits épisodes à basile-english-copie-1.jpg aidera votre enfant tout en l'amusant à apprendre les premières bases d'anglais de manière ludique et SURTOUT progressive.

 

Avant 6 ans, le cerveau développe un langage donc, on ne passe pas par sa langue maternelle pour apprendre une autre langue. C'est presque normal, sans se poser des questions, l'enfant imprime naturellement. Pourquoi, dès lors ne pas profiter de cette porte ouverte qui malheureusement se referme vers 7 ans?

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 15:07

bilingualkid.jpg

Apprenez des mots anglais aux enfants à l’aide de jeux et de fiches d’activité.

 


Activités proposées :

 

 Imprimez le document « Word flashcards-Father’s Day ».Conservez uniquement le mot « tools ». Au moment de la causerie, attirez l’attention des enfants en cognant un marteau jouet sur une table ou sur le sol. Faites signe aux enfants de venir vous rejoindre. Une fois les enfants rassemblés devant vous, sortez différents outils d’un sac ou d’un coffre à outils préalablement rempli avec un marteau, un tournevis, une perceuse, une scie, une pince, etc. Faites semblant d’utiliser les outils. Vous pouvez, par exemple, faire semblant de scier les pattes de votre chaise, de visser dans le plancher (ou dans les chaussures des enfants pour rire). Demandez ensuite aux enfants de deviner le prochain mot que vous allez leur apprendre à dire en anglais. S’ils ont de la difficulté, indiquez tous vos outils du doigt. Montrez-leur finalement l’étiquette-mot en question et dites « tools ». Au besoin, vous pouvez cliquer sur ce lien pour vérifier la prononciation :

 

 http://www.macmillandictionary.com/dictionary/american/tool.

 

 Répétez le mot tous ensemble à quelques reprises. Invitez ensuite les enfants à dire le mot chacun leur tour. Chaque fois qu’un enfant réussit, remettez-lui un outil utilisé dans votre mise en scène d’introduction. Une fois que chaque enfant a son outil, laissez les enfants jouer quelque temps. Ensuite, dites « tools » et invitez les enfants à s’échanger les outils. Encouragez-les à dire le mot ensemble lors de leurs échanges. Répétez le mot quelques fois. Si les enfants s’amusent, profitez-en pour intégrer le mot.

 

 À la fin de l’activité, collez l’étiquette-mot sur un vrai coffre à outils et demandez aux enfants de déposer les outils à l’intérieur en disant « tools ».

 

 Imprimez le document « Educa-decorate-Father’s Day » pour chaque enfant. Demandez aux enfants de découper les « tools ». Ils peuvent ensuite coller les images dans votre coin construction. Lorsque les enfants s’intéressent à ce coin pendant les périodes de jeux libres, encouragez-les à répéter le mot.

 

 Afin de décorer votre coin construction encore plus, imprimez les pages 2 et 3 du document « coloring pages theme-Father’s Day » pour chaque enfant. Demandez aux enfants de colorier uniquement les « tools » afin de les faire ressortir de l’image. Encouragez les enfants à montrer leurs coloriages à leurs parents en fin de journée afin de leur permettre de partager le nouveau mot appris avec eux. En le sachant, les parents pourront faire répéter le mot à leur enfant lorsqu’ils utilisent des outils à la maison. Cela créera une continuité entre le service de garde et la maison.

 

 Dans la section « Bricolages » du site educatout.com, vous trouverez une idée pour fabriquer un petit coffre à outils bien garni. Cliquez sur ce lien pour voir comment faire vos propres « tools » avec les enfants :

 

 http://www.educatout.com/activites/bricolages/des-outils-pour-travailler-avec-papa.htm.

 

 Assoyez les enfants en cercle. Remettez un marteau en plastique à un enfant. Les enfants font circuler le marteau tout autour du cercle. Chaque fois qu’un enfant reçoit l’outil, il doit dire « tools ». Au départ, leur tour reviendra plus ou moins vite. Après que le marteau ait fait le tour du cercle quelques fois, augmentez la fréquence à laquelle les enfants devront dire « tools » en mettant un deuxième outil en circulation, une scie en plastique par exemple. Pour le plaisir, vous pouvez aussi ajouter un objet qui n’est pas un outil tel qu’un fruit en plastique. Les enfants devront alors s’abstenir de dire « tools » lorsqu’ils reçoivent le fruit car ce n’est pas un outil… cela augmentera la difficulté de l’activité.

 

 Demandez aux enfants d’apporter un outil en plastique de la maison et de le présenter aux enfants en disant « tools ». Ils pourront partager leur outil avec les amis.

 

 Profitez de l’été pour pratiquer le mot à l’extérieur. Cachez des outils en plastique dans votre bac à sable. Encouragez les enfants à dire « tools » lorsqu’ils les trouvent. Permettez-leur de jouer avec les outils. Ils aimeront faire semblant de réparer les modules de jeu, les clôtures et les jouets. Quand leurs parents arriveront en fin de journée, ils aimeront leur montrer les « tools » avec lesquels ils s’amusent.

 

 Patricia-Ann Morrison

 

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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 09:46

Les grandes vacances sont finalement arrivées et vous allez probablement voyager avec vos enfants pour profiter un peu du temps libre et des beaux jours.  Mais que ce soit en voiture, en train ou en avion les enfants ne font pas preuve de patience et les longs trajets peuvent devenir très vite très ennuyeux pour les petits. Alors, que faire pour les distraire pendant le voyage ? Voici quelques idées :
 •Chanter : …et tant mieux si ça se fait dans une langue étrangère ! Cette activité est idéale à faire en voiture avec toute la famille. On s’amuse, on chante, on développe le vocabulaire des petits et on stimule leur « oreille musicale ». Rendez-vous sur la boutique Linguatoys.com pour voir ce qu’on propose comme musique en langues vivantes.

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•Nommer les objets : Si vous êtes sur la route les enfants peuvent s’amuser à nommer les couleurs ou types de voitures, les éléments de la nature, les couleurs et formes des panneaux. Si vous voyagez en train ou par avion on peut également utiliser notre entourage pour stimuler l’imagination des enfants et développer leur expression orale : « où est la sortie », « de quelle couleurs sont les sièges », « à quoi ressemblent les nuages ? » … Cette activité peut parfaitement se faire dans une seule langue ou dans plusieurs pour plus de divertissement.


•Le jeu des plaques d’immatriculation : C’est un jeu très célèbre chez les petits français. Chaque enfant choisi le numéro d’un département français (par exemple : 33 pour la Gironde, 91 pour l’Essonne ou 84 pour le Var) puis compte le nombre de voiture immatriculée dans le 33, le 91 ou le 84. A la fin du trajet celui qui a compté le plus de voitures de son département devient le champion ! Ce jeu est excellent pour travailler les nombres en espagnol, en anglais ou en allemand !.Variantes : Les nouvelles plaques d’immatriculation françaises comportent également le logo de la région, on peut choisir de compter les voitures par régions. Pour les tous petits, vous leur demanderez de compter les voitures noires, blanches ou rouges ! Idéal pour revoir les couleurs !
 
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•Monsieur ou Madame Mystère : Chaque enfant choisi un personnage qu’il garde en tête sans le nommer. Cela peut-être un chanteur, un personnage de dessin-animé ou Léa, leur petite cousine. Les autres enfants posent une série de questions ayant pour réponse « Oui » ou « Non ». Par exemple, « Est-ce que Monsieur Mystère est grand ? » ou « Est-ce que Monsieur Mystère habite au Mans ? ». L’objectif est bien sûr de trouver l’identité de Monsieur ou Madame Mystère. Le premier  bambin qui aura trouvé l’identité choisira, à son tour, un nouveau Monsieur Mystère ou une nouvelle Madame Mystère. Intérêt pédagogique : Ce jeu permet de « travailler » le vocabulaire de la description physique dans la langue cible.

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  • : Publications d' articles, d'astuces et d'anecdotes liés à l'enfance et l'adolescence. Evènements mensuels expliqués aux petits sous forme de vidéos avec mes marionnettes Cécile et Basile. Invitation voir mon site pour enfants dès 3 ans WWW.ludo-lidia.com. Adepte de l'enseignement précoce d'une 2ème langue car je suis maitresse d'anglais pour les petits.
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  • J'enseigne l'anglais aux petits dès 3 ans à l'école mais aussi sur mon site WWW.ludo-lidia,com. J'aime faire de petites vidéos sur les évènements du mois avec mes marionnettes Cécile et Basile. Je poste des articles:enfance et ados.
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