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29 octobre 2014 3 29 /10 /octobre /2014 12:06

Pourquoi Steve Jobs ne laissait pas ses enfants utiliser l'Ipad?

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Dans un autre genre, on apprend (sans surprise) qu'aux Etats-Unis, plus un établissement scolaire est huppé et moins les enfants sont vaccinés. Fawkes

 

Un article publié dans le New York Timesa révélé que le fondateur d'Apple Steve Jobs et d'autres dirigeants de sociétés technologiques limitent l'utilisation de dispositifs électroniques à leurs enfants ou leur interdisent complètement.

 

 

Selon le  journal  dans une de ses interviews, Jobs a affirmé que ses enfants n'utilisent pas l'une de ses créations les plus populaires, l'iPad . «À la maison, nous mettons des limites aux nouvelles technologies qu'utilisent nos enfants ", a déclaré le fondateur du géant de l'informatique.

 

   L'article soulève le fait que le nombre important de dirigeants d'entreprises de technologie  qui, comme Jobs, vivent selon des règles à l'opposé de celles prévues pour la population américaine suggère que l'élite milliardaire semble savoir quelque chose que le reste de la société ignore.

 

 Ainsi, le chef de la direction de l'entreprise 3D Robotics, Chris Anderson, qui contrôle également pleinement l'accès à un quelconque «gadget» à la maison, explique qu'il éduque leurs enfants ainsi car il a connu «de première main les dangers de la technologie."  "Je l'ai expérimenté moi-même, je ne veux pas que mes enfants traversent la même chose".

 

D'après Anderson, les dangers des smartphones, des tablettes et ordinateurs sont les contenus préjudiciables comme la pornographie, le harcèlement par d'autres enfants et ce qu'ils considèrent comme la pire de tout, la dépendance aux appareils.

 

Le fondateur de Twitter, Blogger et Medium, Evan Williams, et sa femme, Sara Williams, assurent par exemple qu'à la place d'iPads, ses deux jeunes enfants ont des centaines de livres qu'ils peuvent lire à tout moment.

 

Selon l'ont confirmé plusieurs études médicales, les dispositifs électroniques peuvent également conduire à une augmentation des troubles de la vue et une privation du sommeil chez les enfants dépendant. Par ailleurs, les chercheurs croient que les fréquences de l'Internet sans fil qu'utilisent de nombreux appareils tels que l'iPad et autres tablettes peuvent présenter des risques potentiels pour la santé et même causer le cancer. 

 

Les autres risques sont d’ordre psychologique et physique : les écrans à haute dose ne sont évidemment pas recommandés à cet âge tendre, petits et grands étant susceptibles d’y devenir encore plus accros que leurs parents ! Le psychiatre français Serge Tisseron rappelle aussi que les tablettes tactiles, si merveilleuses soient-elles, peuvent perturber la construction des petits : « Si nous condamnons l’utilisation des tablettes chez le jeune enfant (sauf de façon ponctuelle et accompagnée), c’est pour lui donner le temps de construire d’abord ses repères corporels et temporels propres », explique-t-il dans un article publié sur son site internet.

 

 

Une école déconnectée

 

Dans la Silicon Valley, certains parents désireux d’éloigner leurs enfants des écrans les envoient à la Waldorf School of the Peninsula. Une école privée à 20 000 dollars l’année, sans ordinateur ni tablette, avec juste des crayons et des livres, où la pédagogie repose sur l’activité physique et les activités manuelles, de la poterie au jardinage… L’école Waldorf recommande aux parents de limiter l’exposition aux écrans jusqu’à la sixième, mais permet tout de même aux collégiens d’utiliser l’outil informatique à partir de la quatrième. Détail amusant : les trois quarts des parents d’élèves travaillent dans les nouvelles technologies, chez eBay, Google, Apple, Yahoo ou Hewlett-Packard !

Steve Jobs et ces autres parents branchés ont-ils raison de se méfier des iPad pour leurs propres enfants ? Tout est question de bon sens, de dosage et d’éducation. « L’enfant qui sait utiliser des cubes réels gagnera beaucoup à assembler des cubes virtuels, résume Serge Tisseron en conclusion de son article sur les tablettes tactiles.Mais celui qui ne sait pas assembler des cubes réels ne gagnera rien à assembler des cubes virtuels. »

 

 

La méthode APPRENDRE L'ANGLAIS DèS 3 ANS AVEC LUDO-LIDIA.

 

La modernité " à l'ancienne". Maîtresse d'anglais et marionnette, Comme en classe mais " chez soi" quand on veut aussi longtemps qu'on veut. Episodes à télécharger sur www.ludo-lidia.com

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 17:03

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Aujourd’hui, ne pas maîtriser l’anglais est un handicap majeur. Par ailleurs, plus on apprend tôt l’anglais et plus on a des capacités pour apprendre une autre langue.

 

En attendant des pratiques pédagogiques accessibles à tous, dès le plus jeunes âge, il y a la méthode Ludo-Lidia.

 

Une maîtresse d’anglais spécialisée dans l’enseignement de l’anglais comme seconde langue dès 3 ans, donnera en 28 épisodes une introduction complète et ludique avec marionnette.

 

Votre enfant aura dès lors de bonnes bases et se sentira fin prêt pour débuter un enseignement plus scolaire.

 

Donnez- lui une longueur d’avance pour 25 euros ou 1 euro l’épisode. Vous ne le regretterai pas et votre enfant se sentira fier de pouvoir montrer ses connaissances déjà acquises.

 

www.ludo-lidia.com

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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 16:57

14136-rainbow-loom[1]14136-rainbow-loom-1-.jpgLa déferlante des Rainbow Loom, ces élastiques colorés tressés en bracelets par les enfants, pourrait s'accompagner de risques pour la santé. Selon un laboratoire d'analyse de Brimingham, certaines contrefaçons contiennent des doses élevées de phtalates, des composés chimiques utilisés des matières plastiques, suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.

Rainbow Loom : attention aux contrefaçons

 

La folie des Rainbow Loom ne désemplit pas. Enfants, parents, grands-parents... Toutes les générations portent au poignet ces bracelets tressés avec des élastiques aux couleurs acidulées. Un accessoire à première vue bien inoffensif, et pourtant : en Grande-Bretagne, les parents s'inquiètent des mauvais résultats obtenus après l'analyse de la composition de pendentifs qui s'accrochent aux élastiques.

 


Seuil de phtalates dépassé

 

Ces pendentifs sont utilisés pour décorer les bracelets et les personnaliser. Le Birmingham Assay Office, un laboratoire d'analyse indépendant qui réalise des tests de qualité, s'est penché sur la composition de seize lots de ces pendentifs.  

 

En provenance de fabricants d'Asie de l'Est, ces lots de contrefaçons sont arrivés sur le sol de Grande-Bretagne, avant que les échantillons ne soient expédiés au centre d'analyse, rapporte le Mail Online.

 


Contact dangereux avec la salive

Le laboratoire a déclaré que 18% des échantillons testés dépassent le seuil de phatalates fixé par les normes européennes, soit 0,1% du poids total des jouets et articles pour enfants.  

 

Les phtalates sont des composés dissous dans les matières plastiques, qui au contact des liquides comme la salive ou la sueur peuvent pénétrer dans l'organisme. Suspectés de perturber les fonctions de reproduction, ces composés peuvent également traverser la peau, surtout celle des plus jeunes lorsqu'ils sont en contact prolongé avec ces matières plastiques.

 

Afin d'éloigner tout risque, il est donc recommandé de vérifier avant l'achat que les sachets d'élastiques et de pendentifs comportent bien la mention CE, gage de qualité validée par l'Union européenne.

 

Par Oriane Dioux

 

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-rainbow-loom-attention-aux-contrefacons-14136.asp?1=1

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 15:56

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Il ne sait pas encore écrire son nom et n’est pas prêt d’aller acheter le pain tout seul. N’empêche ! Dès 3 ans, l’enfant peut aider à la vie de la maison en apportant sa petite contribution. Il gagne en autonomie et, au moins, la table est mise

 

 

Dès qu’il peut, il veut ! La recherche d’autonomie, voire d’indépendance, est instinctive chez l’enfant. « Un enfant autonome se sent un être à part entière », rappelle la psychanalyste Claude Halmos. A 3 ou 4 ans, les capacités motrices et intellectuelles de l’enfant sont suffisamment développées pour qu’il commence à appréhender le monde qui l’entoure et y apporte sa contribution. Mais pour pouvoir agir, l’enfant doit être en confiance et sentir chez vous une certaine sérénité. Attention à ne pas trop le couver au risque de l’inquiéter (« Ne touche pas ! C’est fragile ! Tu vas te faire mal ! »).

 


Certains enfants sont plus peureux que d’autres : inutile de les forcer à faire des choses qui les effrayent ou qui semblent ne pas leur convenir. Si votre enfant vous réclame et demande votre aide, ne lui refusez surtout pas. Être indépendant, ce n’est pas être tout seul.

 


Gagner son autonomie au jour le jour

 

 

« Être autonome, c’est être capable de se gérer tout seul pour toutes les tâches du quotidien » explique le Dr Halmos. En ne faisant rien pour vous, l’enfant peut culpabiliser ou se sentir mis à l’écart. En « assumant » des responsabilités, il se sent grand et légitime. Il se rassure aussi : il est capable de s’occuper de lui !

 


Si sa motivation est instinctive, elle dépend en grande partie de vous : il cherche à vous rendre fier. Encouragez chacune de ses réussites et n’hésitez pas à lui confier des missions, simples mais réelles : à 4 ans, l’enfant est en âge de comprendre. Si vous lui faites faire quelque chose d’inutile (trier les lentilles…), il s’en rendra vite compte.

 


Attention à ne pas non plus être trop exigent sur le résultat : il prendrait très mal de se faire gronder pour avoir inversé couteaux et fourchettes… La fierté de la réussite étant toujours plus motivante que la peur de l’échec, ne lui donnez pas d’objectifs impossibles à atteindre et assurez avant tout sa sécurité (s’il fait tomber les assiettes sur le carrelage, ce n’est pas trop grave).


Ranger sa chambre pour se l'approprier

 

 

Les petits enfants agissent principalement par imitation : les petites filles jouent à la marchande, mais aiment aussi passer le balai et l’aspirateur (ça ne durera pas). Encore trop jeunes pour laver les vitres ou passer l’O-Cedar, les enfants peuvent aider en faisant une chose simple : ranger.

 


On commence par le pyjama dans le range pyjama, la brosse à dents dans le verre… Puis arrive le temps de ranger sa chambre ! Pas encore enclin au conflit adolescent type « ne rentre pas dans mon espace », l’enfant veut bien ranger, mais comment ? Dès 3 ans, le système des bacs de couleur pour les jouets est judicieux: il lui permet de se rendre compte immédiatement de l’avancement de son travail. En rangeant sa chambre, il s’attribue un peu son espace. Pour ceux qui ne veulent vraiment pas ranger, la méthode Mary Poppins a fait ses preuves : essayez de transformer ça en jeu même si, objectivement, ça n’a rien d’amusant.

 


Ceci fait, étendez le domaine de la lutte au salon et aux autres pièces de la maison, où les jouets n’ont rien à faire. Evidemment, ce ne sera pas parfait : aidez-le à ranger et ne le grondez pas trop fort si des choses trainent encore. Imitation toujours : pour qu’il range, il faut que vous rangiez aussi.


S'habiller comme un grand

 

 

A 3 ans, il est propre. Il peut, comme un grand, se brosser les dents, se laver les mains et se coiffer les cheveux (mais pas encore se raser). Un accident étant vite arrivé, tout cela se fait sous votre surveillance et vos encouragements.

 


Les vêtements sont connus pour être un des domaines d’autonomie où les ados « s’expriment ». C’est valable pour les enfants aussi ! C’est l’occasion de lui laisser un choix : le petit pull rouge ou la chemise bleue, les bottes en cuir ou les repettos vintages mi-montantes. Pour éviter les caprices et les aberrations, le choix se fait dans une présélection (on évitera les t-shirts en hiver). L’enfant gagne ainsi en liberté, surveillée peut-être, mais liberté tout de même.

 


A 3 ou 4 ans, s’habiller tout seul est encore difficile. L’encourager à agir par lui-même ne veut pas dire le laisser se débrouiller tout seul, ce qu’il pourrait ressentir comme un abandon. Les lacets sont un éternel sujet d’études : facile à défaire, mais difficile à refaire, du moins jusqu’à 6 ans… Montrez-lui plusieurs fois comment faire, en vous installant derrière lui puis, énervé, achetez des scratchs, en attendant.

  

Tâches ménagères : un pour tous...

 

Le repas est l’occasion pour l’enfant de se sentir vraiment utile. Confiez-lui des tâches simples, comme mettre la table, en oubliant les couteaux évidemment, et les choses lourdes ou brûlantes.

 


Il peut également participer à la préparation du repas, en écossant les petits pois, en lavant et en essorant la salade… Ne lui faites rien faire dans le vent : pour se sentir autonome, responsable et simplement utile, il faut que ce qu’il fait ait un sens.

 


La cuisine est, à tout âge, un lieu de drame. Recette inventée ou simple erreur d’exécution, les faux pas sont nombreux. S’ils prêtent à sourire pour les adultes, ce sont des choses importantes pour les enfants. Si son gâteau est complètement raté, on ferme les yeux et on mange quand même, bien fait.


Être responsable et assumer ses erreurs

 

 

Contrepartie du gain d’autonomie : la possibilité d’échouer à remplir sa mission ! L’enfant doit être capable d’en assumer les conséquences. Bien que la tentation soit forte, ne l’aidez pas pour tout et n’importe quoi : à lui de se débrouiller ! A contrario, ne laissez pas un enfant trop longtemps perdu face à un problème qu’il ne parvient pas à résoudre.

 


Si vous lui demandez de faire son cartable pour le lendemain et qu’il oublie ses feutres, tant pis pour lui… ou presque ! Vous pouvez, au dernier moment lui rendre l’objet oublié (et éviter les réprimandes de la maitresse). Mais pas question de passer en douce afin de compléter son travail ! Pas question, non plus, de repasser derrière systématiquement, de le faire à sa place ou, pire, de le refaire « bien » : ce serait dévaluer son travail et le décourager pour la suite.

 


En réalisant des objectifs qui peuvent encore lui paraitre compliqués, l’enfant prend conscience de ses possibilités : il a des responsabilités, il s’organise, il prend confiance en lui-même.

 


Gagner, même un peu, en autonomie, est le premier pas vers l’indépendance : « Voir son enfant grandir, c’est accepter une série de séparation propre à l’amour parental : on aime quelqu’un pour qu’il nous quitte ! » rappelle le Dr Halmos. Courage donc, mais ne vous inquiétez pas trop : ranger ses jouets une fois par semaine ne veut pas dire qu’il va réclamer un appartement à nettoyer le mois suivant. Et de nombreuses années séparent encore le petit garçon qui met ses chaussettes tout seul de l’homme moderne qui repasse ses chemises en solitaire, avec courage et élégance.

 

http://www.cote-momes.com/grandir-3-12-ans/psychologie/autonomie-leur-laisser-mettre-la-main-a-la-pate-c3773-p0.html

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 10:20

 

 

 

 

 

 

 

y526mfbkL’œuf, symbole de Pâques

 L'œuf est le symbole d'une nouvelle vie et donner des œufs en cadeau à Pâques ou pour célébrer l'arrivée du printemps, est une tradition installée depuis des centaines d'années.

 L'œuf symbole de vie :

 L'œuf est un symbole universel de vie et de renaissance, il est notamment associé à de nombreux rituels.

La tradition d'offrir des œufs natures, puis décorés, teints ou travaillés est bien antérieure au christianisme, c'est sans doute l'une des plus vielles traditions du monde. Cette tradition se retrouve dans de très nombreux pays.

 Dans le Kalevala, livre sacré des anciens finlandais, c'est de l'œuf que naquit le monde. La mère de l'eau, Iltamara, dormait au fond de l'océan sans rivage. Dans son sommeil elle remua et son genou sortit de l'eau telle une île. Alors le maître de l'air tomba des cieux vides et déposa un œuf d'or sur ce genou divin. Mais à peine effleurée, comme une ensommeillée qu'un insecte agace, la déesse frémit et, frémissant, brise la coquille parfaite. Alors tous les morceaux se transforment en choses bonnes et utiles: le bas de la coque de l'œuf forma le firmament sublime, le dessus de la partie jaune devint le soleil rayonnant, le dessus de la partie blanche fut au ciel la lune brillante, tout débris tâché de la coque fut une étoile au firmament, tout morceau foncé de la coque devint un nuage de l'air et désormais le temps avança.

 

Qui apporte les œufs de Pâques ?

 Si dans tous les pays de culture chrétienne on trouve la tradition des œufs de Pâques, ils ne sont pas apportés aux enfants de la même manière ! Chaque pays voire chaque région a sa tradition pour les œufs de Pâques.

 

Les cloches de Pâques

La tradition la plus implantée en France veut que les cloches sonnent chaque jour de l'année pour inviter les fidèles à assister à la messe. Sauf au moment de Pâques, où elles sont silencieuses du Jeudi au Samedi saint.  Elles en profitent pour partir à Rome se faire bénir et elles rapportent des œufs de toutes sortes aux enfants sages ! En traversant la France elles perdent œufs, poules, poussin et lapin en chocolats à la plus grande joie des enfants qui dès midi passé partent à la chasse aux œufs !

 

Le lapin de Pâques

En Alsace et en Allemagne c'est un lapin qui se charge d'apporter les précieux œufs. La veille de Pâques, les enfants confectionnent un nid de paille ou de mousse que les parents cachent dans le jardin ou dans la maison afin que lièvre de Pâques y ponde ses œufs multicolores. Dès le lendemain matin, les enfants partent à la recherche des œufs !

 

L’agneau Pascal.

 L'agneau est l'un des symboles de Pâques, la première référence est bien entendu la référence biblique "Abraham sacrifiant un agneau à la place de son fils"

 Dans la religion chrétienne comme dans la religion juive, l'agneau à une place très importante et symbolique. Si l'agneau est très important dans les deux religions il n'a pas du tout la même signification.

Dans la religion juive, l'agneau de Pâques rappel la traversée de la Mer Rouge tandis que dans la religion chrétienne il symbolise le Christ ressuscité.

 L'agneau symbole de Pâques dans la religion chrétienne, est l'une des représentations de Jésus-Christ L'agneau pascal symbolise parfaitement les notions d'innocence et d'obéissance. L'agneau pascal est la représentation symbolique du sacrifice fait par Abraham à la demande de Dieu. L'agneau représente sa soumission à la volonté de Dieu puisqu'il était prêt à sacrifier son propre fils si Dieu l'exigeait. L'agneau est traditionnellement invité à la table de Pâques puisqu'il est le souvenir de ce sacrifice et de cette obéissance à Dieu. Selon les pays et les traditions chrétiennes, la consommation de l'agneau est plus ou moins importante et plus ou moins intégrée au rituel de Pâques.

 

Dans les deux religions, l'agneau est présent sur la table du repas de la fête de Pâques.

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 12:17

 

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Une invention fait marcher des enfants handicapés Grâce à son invention, la mère d'un enfant handicapé lui a permis de se mettre debout pour la première fois.

Debby Elnatan est la maman d'un petit garçon atteint de paralysie cérébrale n'ayant jamais eu la chance de pouvoir marcher. Décidée à lui rendre la vie meilleure, elle a mis au point un harnais bien spécial. "Upsee" est conçu pour permettre aux enfants handicapés de se tenir debout. Le harnais plaque l'enfant contre son papa ou sa maman et permet à ses jambes d'accompagner le mouvement de la marche. Le dispositif est ingénieux et représente une grande avancée pour les enfants contraints de se déplacer en chaise roulante.

D'abord testé avec succès au sein de plusieurs familles aux Etats-Unis, en Angleterre et au Canada, le harnais "Upsee" sera finalement commercialisé début avril. Après deux années de recherche et de conception, Leckey, une entreprise irlandaise a accepté de se lancer dans la production du dispositif "Upsee". À défaut de rendre aux enfants l'usage de leurs jambes, le harnais leur permet de ressentir pleinement la sensation de marche, tout en étant libres de leurs mouvements. Et c'est déjà un très grand pas !

http://www.linternaute.com/actualite/societe-france/une-invention-fait-marcher-des-enfants-handicapes.shtml

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 16:08

green-chicago-river-1-.jpgLe personnage de saint Patrick

 

 

 

Évangélisateur de l'Irlande, saint Patrick aurait expliqué le concept de la Sainte Trinité aux Irlandais lors d'un sermon au Roc de Cashel grâce à un trèfle, en faisant ainsi le symbole de l'Irlande (l’emblème officiel du pays étant la harpe celtique). La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques des irlandais, assimilées à Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable. Chaque année, les hommes d’Irlande mettent un trèfle à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement.

 


                                                                       La rivière en vert pour la Saint Patrick à Chicago.

 

 

La célébration

 

 

 

La Saint-Patrick est une fête chrétienne célébrée par l’Église catholique, l'Église orthodoxe, l'Église luthérienne, et l’Église d’Irlande (anglicane) . Elle est déjà célébrée par les irlandais au IXe et Xe siècle. Par la force de l'observation de cette tradition à travers le temps, saint Patrick est associé à l'Irlande dans le système de patronage religieux, et le jour du 17 mars est finalement inscrit au calendrier liturgique catholique au début des années 1600, grâce à l'influence de Luke Wadding, un moine scolastique franciscain né à Waterford. La fête de Saint-Patrick devient alors un jour saint d'obligation pour les catholiques d'Irlande. La fête a toujours lieu pendant le Carême. Il est de tradition pour certains chrétiens observant un jeûne pour le Carême de le rompre pendant la journée de la Saint-Patrick. Le calendrier de l'Église évite les observations de fêtes de saints durant certaines solennités, déplaçant ainsi le jour du saint en dehors de la période d'observation. La Saint-Patrick est périodiquement affectée par ce changement, lorsque le 17 mars tombe pendant la semaine sainte. Cela est déjà arrivé en 1940 : la Saint-Patrick a été observée le 03 avril pour éviter de coïncider avec le dimanche des rameaux, et de nouveau en 2008 où elle a été observée le 14 mars. La Saint-Patrick ne re-tombera pas durant la semaine sainte avant 2160. Quoi qu'il en soit, la célébration séculière se fait toujours le 17 mars.

 


 

...qui n'est pas fête nationale

 

 

 

Contrairement à une croyance populaire répandue, notamment à cause d'un phénomène de simplification de la part des étrangers et des médias, la Saint-Patrick n'est pas la fête nationale irlandaise. L'État d'Irlande ne possède pas de fête nationale au sens propre du terme (comme le 14 juillet en France, qui a été décrété par l'État français en 1880 et qui célèbre la Nation).

 

Il s'agit d'une fête religieuse adoptée par l'Église chrétienne au début du XVIIe siècle, jour férié en Irlande (Irlande et Irlande du Nord) et dans l'île de Montserrat, et qui est très observée par les irlandais. Elle est comparable en ce sens à la Saint-David au Pays de Galles, à la Saint-Andrew en Écosse ou à la Saint-Yves en Bretagne. Cependant, ce jour du calendrier liturgique n'a jamais fait l'objet d'un acte de la part de l'État irlandais pour en faire sa fête nationale, qui célébrerait la Nation irlandaise.

 


 

Un jour rendu férié au XXe siècle

 

 

 

En 1903, la Saint-Patrick devient un jour férié officiel en Irlande. Ceci grâce au Bank Holiday Act de 1903, un acte du parlement du Royaume-Uni introduit par James O'Mara. Celui-ci a plus tard introduit la loi requérant que les pubs soient fermés le 17 mars, après que la consommation d'alcool soit devenue hors de contrôle, une clause qui a plus tard été abrogée dans les années 1970. Lorsque la Saint-Patrick tombe un dimanche, le jour férié est déplacée au lundi, permettant aux citoyens irlandais de bénéficier du nombre complet de leurs jours fériés actés par le gouvernement.

 


 

L'action du gouvernement pour la promotion de la culture

 

 

 

Suivant la tradition de procession religieuse, et dans un pays très pratiquant, le gouvernement de l'État libre d'Irlande organise la première parade de la Saint-Patrick à Dublin en 1931. Elle est supervisée par le ministre de la défense d'alors : Desmond Fitzgerald.

 

Vers le milieu des années 1990, le gouvernement irlandais débute une campagne pour associer le jour de la Saint-Patrick avec un festival visant à promouvoir la culture irlandaise. Le gouvernement constitue un groupe intitulé St Patrick's Festival qui a pour but :

d'offrir un festival national qui se classe parmi les plus grandes célébrations du monde

de créer une énergie et une excitation à travers l'Irlande grâce à l'innovation, la créativité, l'investissement, et les activités de marketing

de fournir une opportunité et une motivation pour les gens d'origine irlandaise (et ceux qui parfois souhaiteraient être nés irlandais) à assister et à se joindre aux célébrations imaginatives et expressives

de projeter, à l'international, une image juste de l'Irlande, en tant que pays créatif, professionnel et sophistiqué avec un charme certain.

 

Le premier Saint Patrick's Festival s'est tenu le 17 mars 1996. En 1997, il devient un évènement de trois jours, et en 2000, l'évènement dure quatre jours. En 2006, il se tient sur cinq jours, et ce sont plus de 675000 personnes qui assistent à la parade de 2009. La même année, il accueil près d'un million de visiteurs, qui prennent part aux festivités, incluant des concerts, du théâtre de rue et des feux d'artifices, dont l'évènement Skyfest (feu d'artifice annuel) est le centre d'attraction principal. Le thème du symposium de la Saint-Patrick 2004 était Talking irish ; symposium durant lequel ont été discutées les natures de l'identité irlandaise, de son succès économique et de leur futur. Depuis 1996, l'emphase a été mise sur la célébration et l'injection dans le festival d'une notion d' "irishitude", plutôt que sur les thèmes traditionnels religieux ou ethniques. On peut retenir à titre d'exemple la semaine du gaëlique (An seachtain na gaeilge), qui prépare l'ambiance du festival en mettant l'accent sur la langue gaëlique, et "étend", en un sens, le festival d'une semaine. En ce sens, l'évènement tend à se laïciser. Ce qui participe de la mauvaise interprétation de l'évènement par la communauté mondiale.

 

La parade de Dublin, ponctuant le festival de cinq jours, a réuni plus de 550 000 personnes en 2011. Tout comme Dublin, de nombreuses autres villes et villages en Irlande tiennent leur propre festival ou parade, comme à Cork, Belfast, Derry, Galway, Kilkenny, Limerick et Waterford. La plus grande célébration en dehors du Dublin se tient à Downpatrick, dans le comté de Down, où saint Patrick est supposément enterré. En 2004, d'après le conseil du district de Down, le Saint Patrick's festival a vu 2000 participants, 82 chars, des groupes de musique et des artistes, et a été regardé par 30000 personnes. La plus petite parade de la Saint-Patrick en revanche, se tient à Dripsey, dans le comté de Cork. La parade se déroule sur 100 yards (91,44 mètres) et sillonne entre les deux pubs du village.

 


 

La Saint-Patrick à travers le monde

 

La perception à l'étranger...

 

 

 

La fête de Saint-Patrick est célébrée par les Irlandais du monde entier, expatriés ou descendants des nombreux émigrants, et sa popularité s’étend aujourd’hui vers les non-Irlandais qui participent aux festivités et se réclament « Irlandais pour un jour ». Les célébrations font généralement appel à la couleur verte et à tout ce qui appartient à la culture irlandaise : la fête de Saint-Patrick telle que pratiquée aujourd’hui voit les participants, qu’ils soient chrétiens ou pas, porter au moins un vêtement avec du vert, assister à des « parades », consommer des plats et des boissons irlandaises, en particulier des boissons alcoolisées (bières et stout irlandaises, comme la Murphy's, Smithwick’s, Harp ou Guinness, ou des whiskeys, des cidres irlandais, des Irish coffee).

 


Pourquoi une fête « laïcisante », si ce n'est pour la Nation ?

 

 

Il existe finalement une mésinterprétation de la Saint-Patrick, car il existe deux volets de la perception de l'évènement : l'un représentant l'observation religieuse du jour, l'autre faisant plutôt référence à la promotion de la culture irlandaise voulue par le gouvernement irlandais dans le cadre du festival. Pour les médias et notamment les médias étrangers, l'amalgame est fait très rapidement entre les deux, ce pour deux raisons :

La Saint-Patrick bénéficiait depuis le Xe siècle d'une popularité ancrée en Irlande

La frénésie du festival crée par le gouvernement irlandais, fait de plus en plus d'adeptes de par son côté festif, en Irlande, mais aussi dans les communautés expatriées et même chez les non-irlandais.

 

Mais il ne s'agit pas d'une fête nationale.

 


Le tournant manqué de l'Histoire

 

 

La Nation irlandaise ne possède pas de fête nationale. À titre de comparaison, la France a instauré le 14 juillet comme fête nationale car il s'agit de la date ambivalente de la mémoire de la chute de l'absolutisme (14 juillet 1789) et surtout, de la fête de la fédération (14 juillet 1790), célébrant l'unité des peuples de France, au sein d'une même Nation française.

 

Les irlandais n'ont pas eu cette occasion, car au sortir de son état de colonisé par le Royaume-Uni, l'Irlande s'engouffre dans la problématique de la partition de l'Ile, préfigurant le conflit Nord-irlandais, et aucun évènement majeur de l'histoire de la République d'Irlande n'est apte à symboliser la Nation irlandaise dans son ensemble : le jour du 6 décembre 1921, à la suite de la guerre d'indépendance, le Royaume-Uni proclame la naissance de l'État libre d'Irlande avec le traité anglo-irlandais, mais il reste sous la coupe britannique en tant que Dominion, et est de plus amputé de 6 comtés sur 9 en Ulster qui restent partie intégrante du Royaume-Uni. Cet état de fait est vécu comme une tragédie pour les nationalistes irlandais, et ils n'auraient pu choisir un jour si funeste comme fête nationale. Le jour du 27 décembre 1937, la République d'Irlande est proclamée, mais une République irlandaise toujours privée de ses frères au Nord. Pour les indépendantistes nord-irlandais et le gouvernement de la République d'Irlande, le jour où les 6 comtés d'Ulster régis par la couronne britannique retomberont aux mains de la République irlandaise, ce jour pourra être proclamé fête nationale, car il s'agirait alors d'une "célébration de l'unité de la nation toute entière du peuple d'Irlande".

 


 

... une fête aux allures d'orgies.

 

 

 

À l'étranger, cette fête est surtout perçue comme la célébration de ce qui fait l'Irlande : le vert, les trèfles et la bière. La consommation à outrance de cette dernière étant largement encouragée par l'esprit de fête et les brasseries, donnant parfois lieu à des excès, tant sur le plan de la santé (notamment avec le binge drinking), mais aussi sur le plan culturel, où la Saint-Patrick devient une sorte de culte irlandais de la bière dans l'imaginaire collectif. Vis-à-vis de ce problème, les leaders chrétiens en Irlande ont exprimé une inquiétude quant à la sécularisation de la Saint-Patrick. Dans le numéro de mars 2007 de Word magazine, Fr. Vincent Twomey a écrit : « Il est temps de réclamer la Saint-Patrick comme un festival religieux ». Il pose la question du besoin de la « réjouissance outre-alcoolisée » et conclut « qu'il est temps d'associer la piété à l'amusement. »

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 14:48

bilingualkidLes enfants bilingues seraient capables de distinguer deux "systèmes de sons"

 

COMMUNICATION - Comment font les bilingues pour passer aussi rapidement d'une langue à une autre? C'est la question que se sont posée des chercheurs de l'University of Arizona

 

Selon les scientifiques américains, les polyglotes apprendraient à trier les différents "systèmes de sons" dans leur tête (le R roulé espagnol, le H aspiré anglais, les nasales françaises,etc.) et à passer de l'un à l'autre sans jamais les mélanger, comme s'ils étaient munis d'un interrupteur. Ce serait surtout vrai pour les personnes ayant appris deux langues dès leur plus jeune âge. Andrew Lotto, professeur des sciences du langage et co-auteur de l'étude, explique:

"La plupart des gens pensent que la différence majeure entre les langues c'est la grammaire et les mots, mais la véritable base, c'est les sons."

 

 

Pour parvenir à cette constatation, les chercheurs ont rassemblé 32 bilingues espagnol-anglais ayant appris leur deuxième langue avant l'âge de 8 ans et leur ont fait entendre des mots inexistants commençant par les syllabes "pa" et "ba", puis leur ont demandé quel son ils entendaient.

 

Précisons que la façon dont les hispaniques prononcent le son "pa" peut faire penser au "ba" en anglais et serait facilement pris pour tel par un anglophone n'ayant jamais appris l'espagnol. C'est là que se situe la différence avec les bilingues puisque ceux-ci sont censés entendre les différences de prononciation de chaque langue.

 


Une langue = un mode de pensée

 

 

Les participants de l'étude (tous bilingues, donc) ont été séparés en 2 groupes. Au premier, on a dit que les mots entendus étaient espagnols; au deuxième, que les mots étaient anglais. En réalité, il s'agissait des mêmes mots: "bafri" et "pafri", mais prononcés soit à l'anglaise, soit à l'espagnole. Puis on a demandé aux participants si la première syllabe était un "pa" ou un "ba".

 

Résultat: les participants percevaient les sons différemment s'ils pensaient que les mots étaient anglais ou espagnols. Pour les chercheurs, cet état de fait montre que les bilingues trient d'emblée les mots dans une catégorie ou l'autre. "Quand on place les bilingues en mode "anglais", ils agissent d'emblée en tant qu'anglophones, résume Andrew Lotto. Puis quand on les prédispose au mode "espagnol", ils agissent comme des hispanophones." En clair, toute leur façon de penser, d'assembler les mots ou de les prononcer est définie par le mode dans lequel ils se trouvent.

 

Pour Andrew Lotto, cette étude prévaudrait surtout pour les personnes ayant appris deux langages très tôt. Au contraire des bilingues de la première heure, les personnes qui apprennent leur deuxième langue plus tard sont déjà habituées à la prononciation de leur langue maternelle et l'appliquent pour toutes les langues qu'ils utilisent. "C'est pourquoi ces personnes-là ont presque toujours un accent dans une langue étrangère", explique le chercheur.

 

Permettre à un enfant de devenir bilingue est une manière de lui donner un atout linguistique et culturel supplémentaire dans la vie sans parler des avantages cognitifs qui sont maintenant bien établis. Une planification réfléchie de l'acquisition et du maintien des langues de son enfant devrait empêcher d'éventuelles déceptions et aboutir à un bilinguisme stable et réussi.

 

Le site www.ludo-lidia.com enseigne l’anglais aux enfants de manière plus traditionnelle c’est-à-dire avec une vraie maitresse d’anglais et une marionnette. Dépassé pour certains dans cette montagne de nouveautés qui bougent et flashent dans tous les sens?D’après les résultats obtenus et le nombre de téléchargements élevés depuis 2011, cette méthode marche et est le meilleur moyen d’acquérir une bonne introduction à l’anglais AVANT les leçons plus scolaires.

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11 février 2014 2 11 /02 /février /2014 13:27

d7f92i8m-1-.jpgPour ceux qui s'en souviennent .....J'adorais ses films, ils ont bercé mon enfance. RIP Shirley and thank you

 

Shirley Temple (née le 23 avril 1928 à Santa Monica et morte le 10 février 2014 à Woodside est une actrice et diplomate américaine.

Elle tient une place à part dans l'histoire du cinéma : elle est en effet la première enfant-star à avoir connu une renommée internationale, due en grande partie à sa longue filmographie. Elle fut une véritable icône dans l'Amérique des années 1930 et 1940.

Après sa carrière d'actrice, elle devient diplomate.

Elle a joué dans plus de 40 films pendant les années 1930. On la remarque pour son talent dès l'âge de cinq ans : elle mémorisait parfaitement les pas de danse.

. Elle fut la première récipiendaire de l'Oscar pour jeunes acteurs et apparaît à cette occasion dans le livre Guinness des records

Après sa carrière dans le cinéma, elle s'est impliquée en politique, dans le Parti républicain. Elle est nommée, en 1969, déléguée des États-Unis aux Nations Unies par le président Richard Nixon.

Elle fut ambassadrice au Ghana (1974-1976), puis en Tchécoslovaquie (1989-1992).

Jusqu'à sa mort, elle habite à Woodside, au sud de San Francisco, en Californie.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 12:01

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Que reste-t-il des contes de fées transposés au cinéma par Walt Disney ? Comment les changements de scénario – du caractère des personnages à la morale finale – influencent-ils l’imaginaire des enfants ? Petite psychanalyse de cinq histoires emblématiques.

 

Ce que les contes nous racontent

Il était une fois l’inceste, la rivalité entre sœurs, le désir sexuel. Sous leurs airs anodins, les contes parlent aux enfants de leurs conflits inconscients. Quatre grands classiques décryptés.

Tous les enfants connaissent l’histoire de Blanche-Neige. À commencer par le jeune Walt Disney, dont la fascination pour le conte perdura à l’âge adulte. En 1934, au bord de la faillite, il décide d’en réaliser une version cinématographique. Cette adaptation le sauva financièrement, mais elle est très différente du texte restitué par les frères Grimm. Après le succès de ce dessin animé, sorti en 1937, suivront de nombreux films Disney, souvent bien affranchis des contes dont ils s’inspirent. Dernier en date, La Reine des neiges (décembre 2013). Son scénario brode très librement à partir du canevas poétique du danois Andersen.

Grâce au psychanalyste Bruno Bettelheim, auteur de Psychanalyse des contes de fées (Pocket, 1999), mais aussi à Carl Gustav Jung, nous savons que les contes participent à la construction psychique des êtres humains. Ils leur permettent d’accéder aux « archétypes »  : une connaissance culturelle et inconsciente propre à chaque civilisation, des « images virtuelles », comme les définit Jung (In Dialectique du moi et de l'inconscient, Gallimard, Folio, 1986), que l 'enfant se dessine petit à petit en fonction de ce qu’il vit. Dans les archétypes, figurent par exemple le dragon, le roi, la grand-mère, la princesse, le vieux sage… Ces personnages évoqués, développés, entretenus par les contes constituent des forces psychiques qui ont le pouvoir, assure Jung, de « saisir et d’émouvoir l’'individu ».

Alors que se passe-t-il quand des histoires ancestrales sont modifiées par l’animation ? Nous avons regardé les films et demandé à la psychanalyste Claire Delabare et à l’'écrivain Pierre Péju (auteur de La Petite fille dans la forêt des contes, Robert Laffont, 2006) de nous éclairer sur les répercussions pour les enfants d'’histoires écrites puis adaptées au cinéma. S'’il n’'est évidemment pas question de priver les petits de films qui les captivent, on peut aussi leur lire le conte, en parler ensemble. Et les laisser libres de rêver.

              

La Reine des Neiges : De l’ouverture au repli

 

Ce que dit le conte d’'Andersen : Deux éclats d’'un miroir magique se fichent dans l’œil et le cœur de Kay, petit garçon pauvre. Cet ensorcellement lui fait voir « ce qu'’il y a de plus mauvais en chaque chose ». Il se fait enlever par la Reine des neiges. Gerda, fillette qui a grandi avec lui, part le délivrer. Ici, comme dans tous les contes, « remuent des êtres bizarres, apparaissent des situations fascinantes, inexplicables, et des devenirs sans finalité » selon Pierre Péju.

Ce que dit Disney : Le jour du sacre de sa sœur Elsa, Anna tombe amoureuse du prince Hans. Le couronnement s’'achève par la révélation du pouvoir d’'Elsa qui glace tout quand elle ne se contrôle pas. Elle s’'enfuit dans la montagne où elle devient la Reine des neiges. Anna part à sa recherche avec Kristof, jeune montagnard, Sven, son fidèle renne, et Olaf, un bonhomme de neige magique.

Ce que cela change pour les enfants : Le texte d'’Andersen dégage une poésie et une fantaisie plus puissantes que les dessins standardisés du film, mais les deux visions se ressemblent sur quelques points : il s’'agit de parler du bien et du mal et de faire vivre un périple initiatique à un personnage féminin innocent. Disney et Andersen insistent sur la fatalité qui frappe Elsa, prisonnière de ses pulsions, et Kay, envahi par sa part sombre. Seuls des gestes d’amour sincère peuvent les délivrer de leurs démons. Ce qui change dans le long-métrage, c’'est que le geste d’amour est accompli par une sœur pour l’'autre, et non par un élément extérieur à la famille et de sexe opposé. Chez Andersen, il y a célébration de la différence, de l’'extériorité : Gerda est une fille, Kay un garçon. Elle n'’a aucun lien de sang avec son petit ami et c'’est elle qui va le sauver. Là où Andersen ouvre la perspective, Disney a tendance à la refermer vers la sécurité familiale, le même et la « sororité » : tout se termine par une valse entre les deux sœurs. Happy (modern) end !

La Petite Sirène : De rêveuse à impulsive

 

Ce que dit le conte d'’Andersen : C’'est l'’histoire d'’une enfant sirène rêveuse vivant auprès de son père, le roi de la mer. Elle est fascinée par la vie sur terre, amoureuse d’'un prince qui en épouse une autre. Elle a le cœur brisé, mais se sacrifie, meurt et rejoint le ciel.

 

Ce que dit Disney : Jeune et très belle sirène, Ariel est également une péronnelle fascinée par le monde des humains. Elle s’éprend d’'un prince qui le lui rend bien. La vilaine sorcière qui fantasme sur le pouvoir du père d’Ariel et son trident, permet à l’'héroïne de se transformer en humaine, en échange de sa belle voix, et tente de lui ravir le prince avant d’'être démasquée et éventrée par la proue d’'un bateau conduit par ce dernier. Ariel l’'épouse ensuite dans la joie et la bonne humeur.

 

Ce que cela change pour les enfants : Toute la souffrance et le sacrifice liés à un amour non partagé sont niés. La sirène, gentille fille naïve, ne peut être qu'’aimée du prince, et si les choses tournent mal, c’'est à cause d’'une vilaine grosse dame machiavélique qui veut absolument voler le pouvoir à un gentil monsieur et déclare : « Les vagues obéissent à mes moindres désirs. Le peuple de la mer plie devant mon pouvoir. Vive le naufrage de l’'amour ! » Conclusion : les « gentilles » filles trouvent toujours un mari, les méchantes castratrices seront punies et ne l’'emporteront pas au paradis. Toute la poésie et la beauté de l’'écriture d’'Andersen sont absentes du film. Ainsi, la petite sirène n’'est plus cette « singulière enfant silencieuse et réfléchie » ; le personnage de la grand-mère, archétype jungien s'’il en est et confidente de la petite, a disparu, de même que « l’'eau bleue comme les pétales du plus beau bleuet et transparente comme le plus pur cristal » et le soleil « comme une fleur pourpre ». Le rapport cosmique de l’'enfance au monde, à la nature, est totalement escamoté, alors que, note Pierre Péju, les contes sont, au même titre que la rêverie, « l’'occasion de voyages mentaux au cours desquels s’'abolissent les frontières entre l’'humain, l'’animal et le végétal, entre désirs et réalités ».

              

Peter Pan : De triste à insouciant

 

Ce que dit le roman de J.M. Barrie : Peter Pan ne sort pas d’un conte, mais d’une pièce, puis d’un roman de 1911. C’est l’histoire d’un « tragique petit orphelin » selon J.M. Barrie. Depuis, le héros a donné son nom à un syndrome qui, pour le grand public, désigne la peur de grandir et les adultes immatures.

Ce que dit Disney : Lutin volant, insouciant et facétieux qui ne veut pas devenir adulte, Peter Pan entraîne dans son pays imaginaire trois enfants qui croient en lui : la jeune préadolescente Wendy et ses deux frères. Ils sortent victorieux de leur combat contre le capitaine Crochet avant de rentrer chez eux. Après ce voyage, Wendy déclare à ses parents qu’elle est désormais prête à grandir.

Ce que cela change pour les enfants : Le texte est imprégné de nostalgie, de mélancolie. Il rend compte de la cruauté de l’enfance et de la difficulté à en sortir. Dans le film, cette tristesse et cette noirceur sont gommées, comme si quitter l’enfance était facile. Au contraire, selon Barrie, se confronter aux difficultés de l’âge adulte est une tâche tellement compliquée que certains préfèrent y renoncer. Et les enfants ne sont pas de petits êtres bienveillants : ils sont cruels et égoïstes. Peter « supprime » les garçons « dès qu’ils semblent avoir grandi », écrit l’auteur. À la naissance de Wendy, les parents « se demandèrent s’ils pourraient la garder, car c’était une nouvelle bouche à nourrir », raconte aussi Barrie. De là à envisager de la perdre dans la forêt… Chez Disney, aucune trace de cette ambivalence parentale. D’ailleurs, Peter a lui aussi été « oublié » par sa mère, est-il précisé dans le roman. Disney préfère nous présenter « le monde merveilleux de l’enfance ». Nos enfants restent avec leurs angoisses sur les bras, mais le film est drôle, l’animation et le graphisme tellement brillants que Jean Cocteau les saluera à sa sortie.

 

La Belle au Bois Dormant : De solitaire à dépendante

 

Ce que dit le conte de Grimm : Un roi et une reine, après maintes difficultés, ont une belle petite fille. Mais pendant son baptême, une fée vexée d’avoir été oubliée lui jette un sort mortel, qu’une bonne fée transforme en long et profond sommeil dans lequel elle plonge à 15 ans. Cent ans après, un prince curieux voit la haie d’épines qui entourait le château se transformer en fleurs. Il y entre, et réveille la jeune fille d’un baiser.

 

Ce que dit Disney : Le jour de son baptême, la princesse Aurore est promise au prince Philippe : leurs pères, rois, sont amis. Une fée nommée Maléfique lui jette un sort adouci par une autre fée. La princesse est cachée et élevée dans une cabane par ses trois marraines. Elle rencontre Philippe dans la forêt et chante : « Mon amour, je t’ai vu au milieu d’un rêve. » Mais Maléfique retrouve Aurore et la plonge dans un sommeil de cent ans en la faisant se piquer à un rouet. Le prince est emprisonné, puis combat et tue Maléfique transformée en dragon, avant de délivrer la princesse d’un baiser.

 

Ce que cela change : Si l’on en croit Disney, les petites filles, puis les jeunes filles, n’ont qu’un seul objectif : trouver le prince charmant qu’elles ont croisé dans leurs rêves. Lui seul leur permettra d’échapper à la léthargie. Le conte original insiste, lui, sur cet « isolement narcissique », cette période transitoire de « repli sur soi […] qui ignore le reste du monde […] et dont sont exclues la connaissance et l’expérience de nouveaux sentiments », explique Bruno Bettelheim. Dans le film, ce stade de solitude où les jeunes filles ne pensent à personne en particulier n’existe pas réellement. Les adolescentes sont condamnées à rêvasser à l’amour et aux hommes. Comme s’il n’y avait rien d’autre d’exaltant dans l’existence… Un bon point toutefois : le style gothique choisi pour le film restitue parfaitement l’atmosphère de distance, de froideur glacée, d’attente cérémonieuse dans laquelle le château et l’héroïne sont plongés par la malédiction. Un parti pris artistique qui permet quelques échappées oniriques.

              

Blanche Neige : De libre à passive

 

Ce que dit le conte de Grimm : Une reine cousant à sa fenêtre se pique et rêve d’avoir une enfant « aussi blanc que la neige, aussi vermeil que le sang et aussi noir de cheveux que l’ébène de cette fenêtre ! » S’ensuit une histoire qui, selon Bruno Bettelheim, narre symboliquement les difficultés pubertaires féminines, et selon Pierre Péju, les aventures d’une petite fille chassée de chez elle qui prend la tangente, rompt avec les normes de la société et prend congé pour un temps des futures obligations de sa condition féminine.

 

Ce que dit Disney : Rien sur la symbolique du sang (la naissance, les règles) : Blanche-Neige se contente d’avoir des lèvres « rouges comme la rose ». Rien sur le désir de fuite, de vie sauvageonne des petites filles : Blanche-Neige est renvoyée à la prison de la féminité. Nous sommes en 1937 : la femme vue par Disney, jeune fille belle et passive, rêve au prince et devient la petite maman de sept nains, folle d’hygiène et de propreté.

 

Ce que cela change pour les enfants : Le cadre est fixe et fixé, la femme attend. Pour Claire Delabare, « Disney propose une parfaite élaboration du masochisme féminin et prive l’enfant de la possibilité de liberté ». Liberté d’envisager un entre-deux entre la puberté, la conjugalité et la maternité. Les femmes aux fourneaux, les hommes au boulot ! Archétype ou cliché misogyne ? Adolf Hitler adorait le film et se passait en boucle toutes les scènes avec les nains… Reste toutefois quelques images inspirées par l’expressionnisme des années 1930 et cette scène de la main aux ongles crochus tendant la pomme de la tentation à Blanche-Neige. De quoi alimenter (peut-être), chez nos enfants, les rêves, le mystère, la fascination-répulsion et les initier à l’ambivalence du rapport à la sexualité.

www.ludo-lidia-com, le site pour les enfants prêts à lâcher prise et à apprendre l'anglais comme en classe avec une VRAIE maîtresse d'anglais et sa marionnette. Vidéos à télécharger pour 1 euro l'épisode et bcp de gratuit.

 

http://www.psychologies.com/Famille/Enfants/Apprentissage/Articles-et-Dossiers/Il-etait-une-fois-selon-Disney

 

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